Après des études en arts visuels et en photographie, Isabelle de Blois travaille comme photographe pendant quelques années.
Puis, il y a plus de trente-cinq ans, elle bifurque vers l’univers du cinéma, où elle exerce divers métiers, avant de se consacrer principalement à la production, à la direction-photo et à la réalisation.
Très tôt, elle a privilégié le reportage photographique ainsi que le cinéma documentaire à portée sociale, outil par excellence pour aller à la rencontre des gens.
Sa passion pour l'image s'est toujours développée dans son travail parallèle de cinéaste et de photographe, en signant la direction-photo de plusieurs films ainsi qu'en élaborant un portfolio diversifié et en présentant ponctuellement des expositions photographiques.
BOURSES & PRIX:
2022 - Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Partenariat territorial, pour SCULPTEURS DE TERRITOIRE
2022- FSAOC - MRC de l'Érable, pour SCULPTEURS DE TERRITOIRE
2021 - Prix Initiative Jeunesse- Galart, Culture Centre-du-Québec, pour des ateliers photo avec des ados de la Maison des jeunes St-Ferdinand
2020 - Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Partenariat territorial, pour DU BOUT DU MONDE À ICI
2020 - Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Partenariat territorial, pour PASSÉE DATE ? avec le Théâtre Parminou,
2019 - FSAOC - MRC de l'Érable, pour DU BOUT DU MONDE À L'ÉRABLE
2018 - Conseil des Arts et des Lettres du Québec - CALQ, bourse de recherche & création pour LE CIEL QUE JE VOIS, vidéo
2018 - Prix Arts Médiatiques- Galart, Culture Centre-du-Québec, pour le documentaire LES CHINOIS DÉPANNENT
2006 - Fonds Lanaudière pour les Arts (CALQ & Conférence région. des Élus), pour DANS LES YEUX, vidéo
1993 - Conseil des Arts du Canada, Bourse "B"
1993 - Ministère des Affaires Culturelles du Québec, Bourse "B", pour ÊTRE OU NE PAS NAÎTRE, scénario
1990 - Ministère des Affaires Culturelles du Québec, Bourse "B", pour NOCTURNE, film
1989 - Ministère des Affaires Culturelles du Québec, Bourse "B", pour SACHEM, film
D É M A R C H E A R T I S T I Q U E P E R S O N N E L L E
« Capter l'éphémère »
À travers la lentille de ma caméra, je tente d’écrire ma poésie,
à la recherche de l’essentiel, de la beauté, de l’émotion, de l’expression juste.
Je tente de renouveler constamment ma capacité d’émerveillement,
tant devant la beauté que devant l’ordinaire.
Cette quête est souvent transposée à travers un certain degré d’abstraction afin de donner de l’espace à l’imaginaire
et permettre de voir autrement.
Capter un moment d’éternité et de vie dans le passage du temps,
exprimer l’éphémère par la lumière, le mouvement et la composition, pour la forme,
mais aussi rechercher l’intemporel et l’universel, pour la force suggestive du contenu.
Forme et contenu, deux moteurs qui ont balisé mon cheminement artistique depuis ma jeune adolescence.
Après des études en arts visuels puis en photographie professionnelle,
j’ai bifurqué vers le monde du cinéma documentaire à portée sociale.
Mon objectif premier : donner la parole à des gens qui ne l’ont habituellement pas ou peu,
mais aussi transmettre une image d’eux dont ils seront fiers.
Tout en continuant ma pratique personnelle de photographie,
j’ai exercé plusieurs métiers du cinéma (montage, scénarisation, production, direction-photo, réalisation…).
Au fil des années, fidèle à ma passion pour l’image,
je poursuis l’exploration de ce noble medium qu’est la photographie.
Ma caméra toujours proche, je suis réceptive aux thèmes variés qui se présentent à moi.
Tantôt, j’erre dans la nature, tantôt dans la ville.
Je m’attarde devant une fleur ou devant un gratte-ciel afin de traduire mon émotion.
Lors de voyages, je vagabonde afin de cerner et transposer mes perceptions personnelles du lieu.
Je provoque des rencontres, des regards, des échanges avec des gens,
afin de saisir un instant de leur intensité et de notre complicité.
J’aime jouer avec la lumière et les ombres, épurer les lignes graphiques et la composition,
magnifier les textures et tonalités, intégrer les notions de temps et de mouvements,
chercher le bon point de vue et l’angle original.
La plupart du temps, je privilégie le noir et blanc pour son pouvoir d’évocation et la poésie que cela véhicule,
mais, parfois la couleur s’impose d’elle-même.
Pour moi, tout est prétexte à exercer cet art de « sceller le temps » pour,
à la fois, traduire la beauté du monde et susciter une réflexion.
Isabelle de Blois